Der Stern publie le 21 juillet 1958 des photogrammes du film « Wege zum Ruhm« , traduction pour l’Allemagne de « Paths of glory », et des photographies du tournage qui s’est déroulé un an auparavant dans les studios et les environs de Munich.
Le titre donne le ton du film : « Befehl ist Befehl sagte 1917 General Mireau und liess an der Somme ein Regiment dezimieren » (« Un ordre est un ordre dit le général Mireau en 1917 et fait décimer un régiment sur la Somme »)
« Une femme sourit et pendant une seconde la maudite guerre est oubliée. Les hommes viennent d’assister à l’exécution de leurs camarades, maintenant ils se dirigent à nouveau vers le front. Le réalisateur Stanley Kubrick disposait de 3000 policiers allemands comme figurants lorsqu’il tournait son film de guerre réaliste, tout près de Munich et du village de Puchheim. La France ne lui a pas donné la permission de filmer «Les Sentiers de la gloire» sur les champs de bataille de la Première Guerre mondiale. Justification : l’armée française ne connaît que des officiers honorables. Dans le petit rôle féminin du film: Susanne Christian »
« Un général français ambitieux a envoyé un régiment à l’assaut désespéré d’une position allemande pendant la Première Guerre mondiale – simplement pour obtenir une promotion. Lorsque l’attaque a échoué, il a fait condamner trois soldats pour « lâcheté envers l’ennemi » par un tribunal de guerre et les a fait exécuter contre la résistance désespérée du commandant du régiment.
Cette histoire est racontée par le film de guerre américain « Les sentiers de la Gloire », qui dans sa représentation sans compromis avec la réalité atteint deux grands modèles « From here to Eternity (Tant qu’il y aura des hommes) » et « The Caine Mutiny (Ouragan sur le Caine) » .
« Les sentiers de la Gloire » est basé sur des événements historiques de mai et juin 1917. A cette époque, dans une armée française démoralisée par des années de combats sur le front occidental, des mutineries impliquant 76 régiments d’infanterie, 2 régiments coloniaux, 3 bataillons de Sénégalais, 31 bataillons de chasse, 8 régiments d’artillerie, 1 régiment de Dragons et la moitié des bataillons de remplacement français sont impliqués. En cette heure critique où la France risquait de perdre la guerre, le général Pétain, pas encore Maréchal, est nommé commandant en chef. Des centaines de condamnations à mort ont été prononcées sans discernement par les tribunaux de guerre «pour rétablir l’ordre». D’incisives munitions ont sauvé l’honneur de la France.
Aujourd’hui, aucun Français ne veut se souvenir de cette époque. Quiconque porte un uniforme est un sauveur de la nation »